L'occlusion en orthodontie.
Plan du document:
L'occlusion est l'boutissement de l'acte de fermeture des arcades.
L'articulé est constitué par les rapports des dents antagonistes entre elles pendant l'occlusion
L'engrénement désigne la hauteur de pénétration des cuspides d'une arcade dans les sillons correspondants de l'arcade antagoniste.
L'occlusion ne saurait être étudiée sur moulage sans présence du patient lors de l'examen clinique
En travaux pratique, elle est étudiée sur les moulages déja taillés en occlusion, (à l'aide d'une feuille de cire rose, utilisée pour reproduire les rapports initiaux des arcades) et portent des traits repères médians et latéraux permettant de retrouver l'occlusion maximale habituelle.
L'occlusion sera étudiée, selon la classification d'ANGLE.
- Elle est basée sur les rapports d'occlusion des faces vestibulaires des premières molaires dans le sens sagittal en intercuspidie maximale.
- Les rapports d'occlusion des canines et des incisives supérieures et inférieures seront également étudiés.
Le recouvrement des incisives inférieures par les incisives supérieure n'exède pas 2mm, c'est l'Overbite.
• Si l'overbite est augmenté de quelque mm, on parle de recouvements exagéré
• Si les incisives inférieures touchent le palais en arrière des incisives supérieures, on parlera de supraclusion vraie
• Si l'overbite est diminué et devient négatif, on parle d'infraclusion ou béance.
Pour mesurer le recouvrement incisif, en occlusion complète, on passe un ongle bien horizontal juste sous le bord occlusal de l'incisive supérieure la plus en supraclusion et on l'applique sur la face vestibulaire de l'incisive inférieure ; puis on fait ouvrir la bouche en gardant fixe le repère et avec le pied à coulisse, on mesure la hauteur d'incisive inférieure recouverte et on note la mesure en mm (X mm).
Cette méthode est valable pour la mesure en bouche.
Sur les moulages, avec un crayon, on trace un trait, sur la face vestibulaire de l'incisive inférieure, à la limite du bord libre de l'incisive supérieure, et on mesure la hauteur de recouvrement en mm (X mm).
Il y a une coincidence ou déviation des points incisifs ; leur déviation invite à préciser la topographie de l'asymétrie.
La déviation peut être à droite ou à gauche. La réference pour déterminer la médiane correcte est le plan sagittal médian, qui réunit le plus grand nombre de points médians du visage.
L'overjet est la distance en mm, entre le bord libre de l'incisive centrale supérieure et la face vestibulaire de l'incisive inférieure, elle est en moyenne égale de 2mm.
• Si l'overjet est augmenté on parlera de proclusion
• S'il diminue, on peut avoir deux cas
- Il diminue légèrement, on aura contact entre les incisives supérieure et inférieures: c'est la rétroclusie
- Il s'annule et on décrit le bout-à-bout incisif: les deux bords libres des incisives supérieures et inférieures se touchent, ici l'overjet est nul
• L'overjet est négatif: si les incisives inférieures sont en avant des supérieure: c'est l'articulé inversé antérieur.
Le rapport des canines est le plus imprtant que ce soit en denture mixte ou en denture définitive.
L'occlusion sera décrite en denture permanente.
La cuspide de la canine supérieure se trouve normalement entre les cuspides de la canine inférieure et la première prémolaire inférieure, c'est la normoclusie.
• Mésiocluson: La canine supérieure est mésialée de plus d'une demi-cuspide par rapport à l'inférieure. (Classe II Canine)
• Bout-à-bout: les pointes cuspidiennes sont face à face. Il s'agit d'une tendance à la mésioclusion de la canine supérieure, mais très proconcée.
• Distoclusion: la canine supérieure est distalée d'une demi-cuspide par rapport à la canine inférieure.
Les dents de l'arcade supérieure circonscrivent les dents de l'arcade inférieure.
On peut noter un recouvement exagéré quand la canine recouvre de beaucoup les dents inférieures ou d'infraclusie quand elle n'a pas achevé son évolution.
L'occlusion doit se faire partout, dans le sens mésio-distal de cuspide à sillon sur la denture permanente comme sur la temporaire.
Les dents inférieures sont mésialées d'une demi-cuspide par rapport aux dents supérieures et l'arcade supérieure circonscrit l'arcade inférieure dans les sens vertical et vestibulo-lingual
Obtenir cet engrenement après traitement est impératif pour la stabilité des modifications sagittales et transversales (croissance)
Occlusion des dents latérales: Canines - Prémolaires.
Ançle considérait la position de ces dents de 6ans comme absolument constante et immuable, d'où sa classification.
correspond à l'occlusion normale, la 1ère molaire inférieure dépasse d'une dem-cuspide la 1ère molaire supérieure; des deux côtés Droit et Gauche.
Chez la plupart des enfants, et jusqu'à la chute de secondes molaires de lait, les dents de 6ans supérieures et inférieures s'articulent en ayant leurs bords distaux et mésiaux sur une même verticale.
Les prémolaires étant plus petites que la molaires lactéale, surtout l'arcade inférieure, la première molaire permanente inférieure subit une mésiogression plus importante de 1.7 mm, que la supérieure, ce qui entraïne ultérieurement un articulé de Classe I et cuspide sillon. (la dérive mésiale supérieure est de 0,9 mm)
la 1ère molaire inférieure se trouve distalée par rapport à la 1ère molaire supérieure.
On note deux divisions qui se différencient suivant l’inclinaison des incinves supérieures.
On note une vestibulo-version des incisives centrales supérieure
on note une linguo-version de incisives centrales supéreures avec vestibulo-version des latérales.
la 1ère molaire inférieure se trouve en position mésialée par rapport à la 1ère molaire supérieure
Lorsque l'anomalie d'occlusion de Classe II ou de Classe III est unilatérale, il faut le noter, de même qu'il faut préciser le degré de décalage molaire:
• 1/3 de cuspide
• demi-cuspide
• ou une largeur d'une prémolaires
Les molaires supérieures circonscrivent les molaires inférieures et la cuspide mésio-vestibulaire de la 1ère molaire supérieure doit s'articuler avec le sillon vestibulaire de l'homologue inférieure, et sa cuspide disto-vestibulaire doit s'articuler par son versant distal au versant mésial de la cuspide Mésio-vestibulaire de la 2ème molaire inférieure.
Lorsque les cuspides vestibulaires des dents supérieures sont linguales par rapport aux cuspides vestibulaires inférieures c'est l’articulé croisé unilatéral ou bilatéral.
Lorsque les cuspides linguales supérieures sont vestibulaires par rapport aux cuspides vestibulaires inférieure (assez rare)
L'occlusion est la même que pour le sens transversal, on peut décrire l'absence de contact occlusal qui donne une infraclusion molaire.
Cette état statique de l'occlusion doit être complétée par une analyse dynamique.
I. Introduction
II. L'occlusion incisive
1. Sens vertical: Overbite
2. Sens transversal
3. Sens sagittal
III. L'occlusion canine
1. Sens sagittal
2. Sens transversal
3. Sens vertical
IV. Les dents intermédiaires
V. Occlusion molaire
1. Sens sagittal
1. Classe I
2. Bout-à-bout
3. La classe II
1. Classe II Division 1
2. Classe II Division 2
4. La classe III
2. Sens transversal
1. Normocclusion
2. Endoclusion
3. Exoclusion
3. Sens vertical
I Introduction
L'occlusion est l'boutissement de l'acte de fermeture des arcades.
L'articulé est constitué par les rapports des dents antagonistes entre elles pendant l'occlusion
L'engrénement désigne la hauteur de pénétration des cuspides d'une arcade dans les sillons correspondants de l'arcade antagoniste.
L'occlusion ne saurait être étudiée sur moulage sans présence du patient lors de l'examen clinique
En travaux pratique, elle est étudiée sur les moulages déja taillés en occlusion, (à l'aide d'une feuille de cire rose, utilisée pour reproduire les rapports initiaux des arcades) et portent des traits repères médians et latéraux permettant de retrouver l'occlusion maximale habituelle.
L'occlusion sera étudiée, selon la classification d'ANGLE.
- Elle est basée sur les rapports d'occlusion des faces vestibulaires des premières molaires dans le sens sagittal en intercuspidie maximale.
- Les rapports d'occlusion des canines et des incisives supérieures et inférieures seront également étudiés.
II L'occlusion incisive
II.A. Sens vertical: Overbite
Le recouvrement des incisives inférieures par les incisives supérieure n'exède pas 2mm, c'est l'Overbite.
• Si l'overbite est augmenté de quelque mm, on parle de recouvements exagéré
• Si les incisives inférieures touchent le palais en arrière des incisives supérieures, on parlera de supraclusion vraie
• Si l'overbite est diminué et devient négatif, on parle d'infraclusion ou béance.
Pour mesurer le recouvrement incisif, en occlusion complète, on passe un ongle bien horizontal juste sous le bord occlusal de l'incisive supérieure la plus en supraclusion et on l'applique sur la face vestibulaire de l'incisive inférieure ; puis on fait ouvrir la bouche en gardant fixe le repère et avec le pied à coulisse, on mesure la hauteur d'incisive inférieure recouverte et on note la mesure en mm (X mm).
Cette méthode est valable pour la mesure en bouche.
Sur les moulages, avec un crayon, on trace un trait, sur la face vestibulaire de l'incisive inférieure, à la limite du bord libre de l'incisive supérieure, et on mesure la hauteur de recouvrement en mm (X mm).
II.B. Sens transversal
Il y a une coincidence ou déviation des points incisifs ; leur déviation invite à préciser la topographie de l'asymétrie.
La déviation peut être à droite ou à gauche. La réference pour déterminer la médiane correcte est le plan sagittal médian, qui réunit le plus grand nombre de points médians du visage.
II.C. Sens sagittal
L'overjet est la distance en mm, entre le bord libre de l'incisive centrale supérieure et la face vestibulaire de l'incisive inférieure, elle est en moyenne égale de 2mm.
• Si l'overjet est augmenté on parlera de proclusion
• S'il diminue, on peut avoir deux cas
- Il diminue légèrement, on aura contact entre les incisives supérieure et inférieures: c'est la rétroclusie
- Il s'annule et on décrit le bout-à-bout incisif: les deux bords libres des incisives supérieures et inférieures se touchent, ici l'overjet est nul
• L'overjet est négatif: si les incisives inférieures sont en avant des supérieure: c'est l'articulé inversé antérieur.
III L'occlusion canine
Le rapport des canines est le plus imprtant que ce soit en denture mixte ou en denture définitive.
L'occlusion sera décrite en denture permanente.
III.A. Sens sagittal
La cuspide de la canine supérieure se trouve normalement entre les cuspides de la canine inférieure et la première prémolaire inférieure, c'est la normoclusie.
• Mésiocluson: La canine supérieure est mésialée de plus d'une demi-cuspide par rapport à l'inférieure. (Classe II Canine)
• Bout-à-bout: les pointes cuspidiennes sont face à face. Il s'agit d'une tendance à la mésioclusion de la canine supérieure, mais très proconcée.
• Distoclusion: la canine supérieure est distalée d'une demi-cuspide par rapport à la canine inférieure.
III.B. Sens transversal
Les dents de l'arcade supérieure circonscrivent les dents de l'arcade inférieure.
III.C. Sens vertical
On peut noter un recouvement exagéré quand la canine recouvre de beaucoup les dents inférieures ou d'infraclusie quand elle n'a pas achevé son évolution.
IV Les dents intermédiaires
L'occlusion doit se faire partout, dans le sens mésio-distal de cuspide à sillon sur la denture permanente comme sur la temporaire.
Les dents inférieures sont mésialées d'une demi-cuspide par rapport aux dents supérieures et l'arcade supérieure circonscrit l'arcade inférieure dans les sens vertical et vestibulo-lingual
Obtenir cet engrenement après traitement est impératif pour la stabilité des modifications sagittales et transversales (croissance)
Occlusion des dents latérales: Canines - Prémolaires.
V Occlusion molaire
Ançle considérait la position de ces dents de 6ans comme absolument constante et immuable, d'où sa classification.
V.A. Sens sagittal
V.A.a. Classe I
correspond à l'occlusion normale, la 1ère molaire inférieure dépasse d'une dem-cuspide la 1ère molaire supérieure; des deux côtés Droit et Gauche.
V.A.b. Bout-à-bout
Chez la plupart des enfants, et jusqu'à la chute de secondes molaires de lait, les dents de 6ans supérieures et inférieures s'articulent en ayant leurs bords distaux et mésiaux sur une même verticale.
Les prémolaires étant plus petites que la molaires lactéale, surtout l'arcade inférieure, la première molaire permanente inférieure subit une mésiogression plus importante de 1.7 mm, que la supérieure, ce qui entraïne ultérieurement un articulé de Classe I et cuspide sillon. (la dérive mésiale supérieure est de 0,9 mm)
V.A.c. La classe II
la 1ère molaire inférieure se trouve distalée par rapport à la 1ère molaire supérieure.
On note deux divisions qui se différencient suivant l’inclinaison des incinves supérieures.
1 Classe II Division 1
On note une vestibulo-version des incisives centrales supérieure
2 Classe II Division 2
on note une linguo-version de incisives centrales supéreures avec vestibulo-version des latérales.
V.A.d. La classe III
la 1ère molaire inférieure se trouve en position mésialée par rapport à la 1ère molaire supérieure
Lorsque l'anomalie d'occlusion de Classe II ou de Classe III est unilatérale, il faut le noter, de même qu'il faut préciser le degré de décalage molaire:
• 1/3 de cuspide
• demi-cuspide
• ou une largeur d'une prémolaires
V.B. Sens transversal
V.B.a. Normocclusion
Les molaires supérieures circonscrivent les molaires inférieures et la cuspide mésio-vestibulaire de la 1ère molaire supérieure doit s'articuler avec le sillon vestibulaire de l'homologue inférieure, et sa cuspide disto-vestibulaire doit s'articuler par son versant distal au versant mésial de la cuspide Mésio-vestibulaire de la 2ème molaire inférieure.
V.B.b. Endoclusion
Lorsque les cuspides vestibulaires des dents supérieures sont linguales par rapport aux cuspides vestibulaires inférieures c'est l’articulé croisé unilatéral ou bilatéral.
V.B.c. Exoclusion
Lorsque les cuspides linguales supérieures sont vestibulaires par rapport aux cuspides vestibulaires inférieure (assez rare)
V.C. Sens vertical
L'occlusion est la même que pour le sens transversal, on peut décrire l'absence de contact occlusal qui donne une infraclusion molaire.
Cette état statique de l'occlusion doit être complétée par une analyse dynamique.