Club Dentaire

Les bisphosphonates per os sont souvent prescrits pour traiter l’ostéoporose ou d’autres maladies caractérisées par une resorption osseuse accrue (ostéogenèse imparfaite, ostéoporose juvénile idiopathique, ostéoporose cortico-induite sévère et maladie de Paget)  [1]  and  [2] . Depuis 2003, des cas d’ostéonécrose de la mâchoire ont été décrits après des extractions dentaires ou autres interventions alvéolo-dentaires chez des malades traités par bisphosphonates  [3]  and  [4] . Le risque d’ostéonécrose de la mâchoire varie avec la voie et la fréquence d’administration du bisphosphonate  [5] . Par ailleurs, divers facteurs locaux et systémiques influencent le risque. Toutefois, malgré le nombre croissant d’observations décrites et les données déjà rapportées, il n’existe aucune preuve formelle. Bien que le risque d’ostéonécrose de la mâchoire semble bas en cas de traitement bisphosphonate par voie orale, ces médicaments sont de plus en plus souvent...

L’inhalation de corps étranger est une complication peu fréquente des soins dentaires. Lorsqu’elle survient directement au cours du soin, il s’agit en général d’un outil utilisé par le praticien tel que les petits tournevis servant pour la fixation d’implants dentaires. Observation Un patient de 59 ans a été adressé dans les suites de l’inhalation asymptomatique d’une petite fraise au cours d’un acte de chirurgie dentaire. Du fait de son caractère acéré, l’objet nécessitait une extraction rapide. Il a été localisé au niveau d’une branche sous-segmentaire de la bronche postéro-basale gauche (B10b) et a pu être extrait au bronchoscope souple au cours d’une anesthésie générale courte sans intubation. Aucune lésion de la muqueuse endobronchique n’a été constatée. Conclusion L’inhalation de corps étranger au cours des soins dentaires est peu fréquente et parfois asymptomatique. Leur forme parfois acérée rend leur ablation indispensable. source :  http://www.scie...

La question du consentement éclairé prend une place importante dans le domaine de v. La pratique de l’odontologie sur les personnes vulnérables nous confronte à la question du soin sous contrainte. Le soin est souvent réalisé dans des conditions extrêmes (pleurs, contention, utilisations de tranquillisants). Quel bénéfice pouvons-nous dégager d’un acte de soin que le patient ne reconnaît pas lui-même comme étant bienfaisant ? Au-delà du bénéfice direct sur la santé bucco-dentaire, comment évaluer le bénéfice global pour ces patients ? Le soin, réalisé sous contraintes, n’est-il pas finalement malfaisant ? Le but de cet article a été de clarifier certains points soulevés par ces questions. L’objectif a été d’identifier les différents points de vue et d’identifier les sources de désaccord qu’ils occasionnent. Pour cela nous avons interrogé des personnes travaillant au sein du réseau de santé Handident PACA souvent confrontées à cette problématique pour jauger leur pra...

Objectif Décrire l’état de santé, en particulier respiratoire d’une population de prothésistes dentaires et étudier les corrélations avec les expositions professionnelles. Méthode La population cible était constituée de prothésistes dentaires affiliés au RSI d’Isère et départements limitrophes, et les salariés de leurs laboratoires. Les prothésistes volontaires ont répondu à un auto-questionnaire détaillé sur leurs expositions professionnelles et sur la nature des protections collectives et individuelles réellement utilisées. Un indicateur quantifiant le nombre cumulé de prothèses réalisées a été calculé. Des indicateurs biologiques d’exposition (chrome, cobalt, nickel, cadmium et béryllium urinaires) ont été mesurés en début et fin de semaine de travail. Les artisans ont bénéficié d’une consultation médicale incluant EFR et radiographie pulmonaire. Résultats Trente et un prothésistes dentaires gérants ont été reçus en consultation. Quarante-deux prothésistes ont bénéficié...