Techniques d'anesthésie en odontostomatologie

Plan du document:
I. Introduction
II. Anesthésie locale de surface
1. Les indication
2. Son action
3. Techniques
     1. Anesthésie par réfrigération ou Cryoanesthésie
        1. Chelène (Chlorure d'éthyle)
        2. Friljet (tétrafluoro-dichloro-éthane)
    2. Anesthésie par badigeonnage
        1. Technique
        2. Utilisation
        3. Mise en garde
3. Anesthésie par tamponnement narinaire
       1. Technique
       2. Effet
      3. Indications
       4. Contre indications
III. Anesthésie par infiltration
1. Terminale (locale)
1. Anesthésie para-apicale
1. Technique
1. 1er temps: vestibulaire
2. 2ème temps: région palatine
2. Effet
3. Indication
2. Anesthésie intra-ligamenteuse
1. Le principe
2. Technique
1. 1er temps
2. 2ème temps
3. Indication
3. Infiltration intramuqueuse
1. Indication
2. Technique
4. Anesthésie intra-osseuse
1. Indication
2. Technique
3. Avantages de cette technique
4. Inconvénients
5. Anesthésie septale
1. Technique
IV. Anesthésie tronculaire ou locorégionale
1. Matériel et produit utilisés
2. Au maxillaire
1. Du côté palatin
1. L'anesthésie du nerf naso-palatin
1. Technique
2. Zone de l'anesthésie
2. L'anesthésie du nerf palatin-postérieur
1. technique
2. Intérêts
2. Du côté vestibulaire
1. Anesthésie des nerf dentaires (vestibulaire) et moyens
1. Technique
2. Territoire anesthésié
2. Anesthésie des nerfs palatins postérieurs
1. Technique
2. Territoires anesthésiés
3. Au niveau de la mandibule
1. Anesthésie du nerf palatin inférieure (nerf dentaire inférieur)
1. Technique
2. Signes de l'anesthésie
3. Causes de l'échec de l'anesthésie tronculaire au niveau de la mandibule
1. Trop haut
2. Trop bas
3. Trop en arrière
4. Trop en avant
2. Anesthésie du nerf mentonnier
1. Technique
3. Anesthésie du nerf lingual
1. Technique
2. L'anesthésie
V. Conclusion


I Introduction


L'anesthésie est un temps préliminaire obligatoire d'un acte chirurgical.
En médecine dentaire, l'anesthésie local permet de supprimer les sensations douloureuses pendant l'intervention, ceci peut s'agir d'une extraction, d'un acte de chirurgie buccale, d'un détartrage, soins...
La technique de l'anesthésie est subordonné:
• À l'affection qu'on se propose de traiter
• Au siège de celle-ci, à son étendue, à sa gravité
• À l'état général du patient
En odontostomatologie, les techniques d'anesthésie sont limitées à
• L'anesthésie locale de surface ou de contact
• L'anesthésie par infiltration (injection)
-> terminale ou locale
-> Tronculaire ou locorégionale
Les solutions anesthésiques sont préalablement tiédiés et le champs opératoire est aseptisé.
• Les régions infectées ou abcédées ne seront jamais injectée par la solution anesthésique directement mais à distance du foyer infectieux.


II Anesthésie locale de surface


Elle est essentiellement utilisée en odontostomatologie pour l'insensibilisation en surface de la muqueuse et de la peau.


II.A. Les indication


• Avant injection du produit anesthésique chez l'enfant
• Pour la réalisation d'une prise d'empreinte au maxillaire supérieur (réflexe nauséeux important)
• Pour la réalisation d'un radio rétro-alvéolaire au niveau postérieur (réflexe nauséeux)
• Drainage des collections suppurées superficielles
• Extractions des dents de lait ou lactéales (rhizalysées)
• Pose de couronne en prothèse, ou de bague en orthodontie
• Détartrage


II.B. Son action


Insensibiliser la muqueuse ou la peau par contact direct d'une manière brève et de courte durée et limitée


II.C. Techniques


II.C.a. Anesthésie par réfrigération ou Cryoanesthésie


On projette directement le produit anesthésique sur la peau ou la muqueuse, un liquide volatile qui provoque une diminution brutale de la température locale, bloquant ainsi les récepteurs dermiques
La muqueuse devient de couleur “blanc givrée”


1 Chelène (Chlorure d'éthyle)


À été abandonné car
• Très inflammable
• Perte de connaissance par l'inhalation
• Brûlure des yeux (muqueuse)


2 Friljet (tétrafluoro-dichloro-éthane)


Utilisée actuellement mais cette utilisation reste limitée



II.C.b. Anesthésie par badigeonnage


Le produit anesthésique se présente sous forme d'une solution gélatineuse ou de gel


1 Technique


• On assèche la zone opératoire préalablement,
• on badigeonne à l'aide d'une boulette de coton imbibée de substance anesthésique sur la muqueuse
L'effet anesthésique n'apparaît qu'au delà d'une minute (Xylocaïne à 5%)


2 Utilisation


• Pour préparer le site pour l'anesthésie par infiltration (surtout au niveau de la fibromuqueuse palatine)
• Pour prévenir les réflexes nauséeux
• Détartrage


3 Mise en garde


• L'injection du produit anesthésique peut se produire après plusieurs applications sans rinçage immédiat de la bouche
• brûlure de la muqueuse
• mordillement de la lèvre chez l'enfant
• Fausses routes (après anesthésie des muscles du larynx)



II.C.c. Anesthésie par tamponnement narinaire


1 Technique


On imbibe une mèche de Xylocaïne à 5% et sera tassé dans la partie antérieure des fosses nasales


2 Effet


Action sur les troncs nerveux à travers la membrane
• Résultat: anesthésie des nerfs dentaires supérieurs antérieurs


3 Indications


• Enucléation d'un kyste du seuil narinaire (action réservée en O.R.L)
• Pour lever un trismus inflammatoire (anesthésie de la région ptérygo-maxillaire)
• Extraction d'une dent incluse haute




II.D. Contre indications


• La cryoanesthésie est à éviter chez l'enfant de moins de 6ans
• Éviter de centrer le produit d'anesthésie au niveau de l'oropharynx
-> Anesthésie accidentelle de la luette ou du pharynx peut être à l'origine d'une paralysie même transitoire, reste très dangereuse à cause des risques de fausses routes : problème d'asphyxie



III Anesthésie par infiltration


• Terminale (locale)


Principe: C'est de porter à l'aide d'une seringue, le produit anesthésique au contact des terminaisons nerveuses profondes, donc on parle d'anesthésie “terminale”
Matériel:
• Porte carpule
• Une aiguille à mono-usage
• Une carpule d'anesthésie


III.A.a. Anesthésie para-apicale


1 Technique


On touche le plexus péri-apicale pour insensibiliser la gencive, l'alvéole, les ligaments et la pulpe


1 1er temps: vestibulaire


L'aiguille est introduite au niveau de la ligne de réflexion vestibulaire en regard de l'apex de la dent à extraire (biseau de l'aiguille dirigé vers l'apex, contre l'Os)
On injecte le produit dès la pénétration de l'aiguille de manière progressive les 2/3 du contenu de la carpule


2 2ème temps: région palatine


Du coté palatin, à mi-distance entre collet et apex de la dent à extraire, on injecte le produit anesthésique (le 1/3 restant) lentement pour éviter l'escarre (voir complication liée à l'anesthésie)
La fibromuqueuse palatine est épaisse et très adhérente à l'os et la diffusion du produit anesthésique reste difficile:
-> douleurs et risque de nécrose au point d'injection (car vascularisation terminale).



2 Effet


L'effet de l'anesthésie para-apicale est immédiat après injection et dure entre 30 et 60 minutes


3 Indication


• Pour l'extraction de toutes les dents maxillaires
• Extraction des dents mandibulaires (Bloc incisivo-canin-prémolaire)
• Acte de chirurgie buccale



III.A.b. Anesthésie intra-ligamenteuse


1 Le principe


Le produit anesthésique est porté au niveau de l'espace desmodentale à l'aide d'une aiguille fine et rigide


2 Technique


1 1er temps


L'aiguille est introduite perpendiculairement à l'axe de la dent, enfoncée dans le bourrelet gingival inter-dentaire, pour infiltrer et anesthésier les ligaments circulaire, face mésiale puis face distale de la dent


2 2ème temps


Puis l'aiguille est orientée parallèlement à la dent presque verticalement enfoncée carrément dans l'espace desmodentale dans l'alvéole vers l'Apex



3 Indication


• Pour extraction des dents arthritiques
• Pour patients présentant des troubles de l'hémostase (maladie congénitales, hémophilie-Willebrand)



III.A.c. Infiltration intramuqueuse


Consiste à infiltrer directement la muqueuse buccale; c'est donc une anesthésie limitée au revêtement épithélial


1 Indication


Elle est indiquée
• pour l'acte de chirurgie oral en vue d'une biopsie,
• En complément de l'anesthésie tronculaire
• Ou exérèse d'une tumeur


2 Technique


Simple, elle consiste à injecter directement le produit anesthésique au niveau de la zone opératoire ; elle dure 20 à 40 minutes



III.A.d. Anesthésie intra-osseuse


Il s'agit de porter directement le produit anesthésique au contact des nerfs pour un effet anesthésique plus rapide, plus important et moins dangereux


1 Indication


Cette technique peut-être utilisée pour toutes les interventions au niveau buccal, elle est surtout indiquée en cas :
• D'extraction dentaire chez les patients présentant des troubles de l'hémostase primaire ou secondaire (patient atteint de l'hémostase sévère)
• Préparation en vue d'une suite implantaire


2 Technique


Cette technique est décrite par NOGUE en 1907, consiste à traverser la corticale pour injecter le produit anesthésique directement dans l'os spongieux à proximité immédiate des dents à traiter
La corticale n'étant pas innervée, sa perforation est strictement indolore
Un appareil spécial est utilisé qui permet la perforation de la corticale externe et injection du produit anesthésique directement dans l'os alvéolaire


3 Avantages de cette technique


• Effet anesthésique immédiat, profond de 15 à 20 minutes
• Peu de risque de surdosage (quantité limitée au produit)


4 Inconvénients


• Durée d'action brève
• Risque de nécrose osseuse (pas d'utilisation de vasoconstricteur)
• Nécessite un matériel coûteux, et surtout des aiguilles spéciales



III.A.e. Anesthésie septale


Elle nécessite une seringue à carpule dotée d'un piston à crans pour permettre une infiltration sous forte pression


• Technique


La pointe de l'aiguille est dirigée vers l'axe central du septum inter-dentaire, elle est inclinée de 30 à 45°.
Même principe que la technique précédente, il s'agit de perforer la cortical au niveau du septum interdentaire





IV Anesthésie tronculaire ou locorégionale


La technique consiste à injecter le produit anesthésique (solution anesthésique) au voisinage immédiat d'un tronc nerveux, de façon à désensibiliser toute la région ou le territoire sous la dépendance de ce tronc nerveux
En odontostomatologie, cette technique permet:
• L'extraction dentaire en milieu infectée
• L'extraction de plusieurs dents
• L'avulsion des molaires mandibulaire
• En chirurgie buccale: extraction chirurgicale des dents incluses, enclavées ou désinclusion.
• Traitement des fractures mandibulaires
• L'énucléation des kystes maxillaires


IV.A. Matériel et produit utilisés


• Soit une carpule muni d'un système d'aspiration, plus aiguille à mono-usage longue.
• Soit à l'aide d'une seringue à intramusculaire, jetable d'au moins 2cc
Le produit anesthésique utilisé est souvent le Xylocaïne à 2 à 3% sans vasoconstriction (de préférence)


IV.B. Au maxillaire


L'indication de l'anesthésie locorégionale ou tronculaire au niveau du maxillaire reste limitée uniquement pour la chirurgie orale (intervention longue, région infectée)
Exemples:
• Kyste maxillaire
• Tumeurs
• Extraction de dents incluses
• Réduction et contention des fractures
Généralement l'extraction des dents maxillaires se limitera à l'anesthésie locale (par infiltration) sachant que l'os maxillaire supérieur est spongieux et bien vascularisé
Il s'agit de faire une anesthésie au niveau des différentes branches terminales du nerf maxillaire supérieur V2, nous citons
• Du coté palatin
- Le nerf naso-palatin
- Le nerf palatin antérieur
• Du côté vestibulaire
- Nerfs dentaires postérieure, moyens et antérieurs


IV.B.a. Du côté palatin


1 L'anesthésie du nerf naso-palatin


Le nerf émerge du canal naso-palatin au niveau de la papille rétro-incisive 4 à 8mm du collet des incisives supérieures .

1 Technique


La seringue est tenue parallèle à l'axe moyen des deux incisives supérieures, l'aiguille pénètre rapidement au niveau de la papille rétro-incisive, on injecte le contenue de la carpule (1.7 à 1.8ml)


2 Zone de l'anesthésie


Cette technique permet l'insensibilisation du 1/3 antérieur de la voûte palatine, elle est particulièrement intéressante dans les interventions palatines longues et profondes (énucléation d'un kyste du seuil narinaire, désinclusion dentaire...etc.)



2 L'anesthésie du nerf palatin-postérieur


L'orifice du canal palatin postérieur à son émergence buccale est situé dans l'intervalle de la 2ème et la 3ème molaires supérieures à 1 à 1.5cm des collets au niveau d'une dépression.
1 technique


L'anesthésie déposée à l'entrer du canal entraîne l'insensibilisation des 2/3 postérieurs de l'hémi-voûte palatine correspondante (jusqu'à la 1ère prémolaire)


2 Intérêts


Chirurgie de la partie postérieure du palais osseux




IV.B.b. Du côté vestibulaire


1 Anesthésie des nerf dentaires (vestibulaire) et moyens


Anesthésie du nerf orbitaire
La tête du patient étant droite et le regard fixé en avant ; le trou sous orbitaire est situé sur une ligne abaissée de la papille à 5 à 8mm du rebord orbitaire inférieur
C'est à ce niveau que le nerf sous-orbitaire, branche terminale du V2 donne :
• Les nerfs dentaires antérieures (incisive et canine)
• Les nerfs dentaires moyens (prémolaires)
• Nerfs palpébraux
• Nerfs labiaux
• Nerfs nasaux


1 Technique


Repérer le trou sous-orbitaire, ensuite piquer au fond du vestibule entre les apex incisifs et canins
Le doigt contrôle à travers les téguments, la progression de l'aiguille jusqu'au trou sous-orbitaire


2 Territoire anesthésié


Région incisive, canine et prémolaire, vestibule, région nasale, labiale supérieure, palpébrale inférieur (du même côté)
Le cathétérisme du trou sous-orbitaire est source d'hématome et la pénétration de l'aiguille de plus de 2cm risque de léser le globe oculaire


2 Anesthésie des nerfs palatins postérieurs


C'est l'anesthésie des rameaux dentaires postérieures provenant du rameau orbitaire du V2


1 Technique


Elle se fait dans la région rétro-tubérositaire, L'aiguille rigide de 6cm environ est introduite en regard de l'apex de la 2ème molaire supérieure puis le long de la table externe qu'elle doit contourner
L'aiguille arrive au trou dentaire postérieur (2cm)
Aspirer avant d'injecter car la région est très vascularisé (plexus veineux alvéolaire et ptérygoïdien et branche alvéolaire de l'artère maxillaire interne)


2 Territoires anesthésiés


Les 3 molaires supérieures et la gencive vestibulaire uniquement




IV.B.c. Au niveau de la mandibule


1 Anesthésie du nerf palatin inférieure (nerf dentaire inférieur)


L'anesthésie régionale la plus fréquemment pratiquée est celle qu'on réalise au niveau de l'épine de Spix, lorsque le nerf pénètre dans le canal dentaire inférieur
• Ce canal se situe au centre géométrique de la branche montante de la mandibule sur une ligne au niveau parallèle située 1cm au dessus du plan des molaires inférieures


1 Technique


On repère au moyen de l'index de la main gauche, le bord antérieur de la branche montante alors que la main droite tient la seringue (I.M, jetable à aiguille longue)
• La seringue et son aiguille sont d'abord dirigées parallèlement aux faces triturantes des molaires
• On pique la muqueuse à 1cm, au dessus des plans molaires (faces occlusales) avec la main droite
1 - dans un premier temps, la pénétration de l'aiguille se fait au ras du ligament ptérygomaxillaire
2 - Dans un 2ème temps, on fait changer de direction à l'aiguille et déporter la seringue jusqu'à la région canine-prémolaire opposée
• On enfonce l'aiguille de 2 à 3cm jusqu'à retrouver le contact osseux à proximité de l'épine de Spix
L'aiguille est retirée alors de 1mm et la main gauche vient alors maintenir le corps de la seringue, pendant que la main droite vérifie l'absence d'effraction vasculaire en précédant à une aspiration.
• Si cette aspiration ne ramène pas de sang, on injecte alors lentement la totalité du produit anesthésique


2 Signes de l'anesthésie


Au bout de quelques minutes, des signes d'anesthésie du nerf alvéolaire apparaissent qui sont:
• Engourdissement de l'hémi-lèvre inférieure et de l'hémi-menton
• Fourmillement au niveau latéral de la langue et commissure du même coté: on fait parallèlement une anesthésie du nerf lingual)
Contrairement à la région gingivale vestibulaire innervée par le nerf buccal, il faut donc compléter l'anesthésie régionale à l'épine de Spix par une infiltration vestibulaire complémentaire (para-apicale)
Remarque : Anesthésie para-apicale insuffisante

Vue l'épaisseur des tables osseuses vestibulaires et linguales des molaires, l'anesthésie para-apicale seule reste insuffisante d'où la nécessité de l'anesthésie tronculaire ou de l'épine par l'avulsion des molaires mandibulaires


3 Causes de l'échec de l'anesthésie tronculaire au niveau de la mandibule


Les échecs sont consécutifs à une mauvaise technique
L'injection peut être faite:


1 Trop haut


L'anesthésie peut toucher la peau de la région temporale


2 Trop bas


Au dessous de l'épine de Spix, l'anesthésie peut intéresser seulement le nerf lingual


3 Trop en arrière


Du fait de d'une angulation insuffisante de la seringue ; entraîne une paralysie périphérique temporale du nerf facial


4 Trop en avant


En raison d'un point de pénétration très antérieur




2 Anesthésie du nerf mentonnier


Elle permet l'anesthésie de tous le bloc incisivo-canin et prémolaire, le trou mentonnier se trouve classiquement en dessous et entre les apex des 2 prémolaires
• Technique


Consiste à chercher par tâtonnement et à cathétériser l'orifice mentonnier
C'est une technique qui reste inutile du moment que la péri-apicale reste suffisante
Également, cette technique peut léser l'artère et le nerf mentonnier (hématome, hypersensibilité)



3 Anesthésie du nerf lingual


Le nerf lingual peut être anesthésié simultanément lors de l'anesthésie au niveau de l'épine vu sa position anatomique (cheminée parallèlement au nerf alvéolaire inférieur)
Mais pour les interventions portant sur les bords de la langue (tumeurs...) ou plancher buccal, énucléation de kyste, ablation de calculs de glande sous-maxillaire


1 Technique


L'anesthésie consiste en une simple infiltration dans le plancher postérieur en dedans de la dent de sagesse (3ème molaire) inférieure à 1cm environ de la table interne


2 L'anesthésie


• Le l'hémi-langue
• du plancher et de la gencive du coté lingual






V Conclusion


Le but de l'anesthésie en pratique odontostomatologie c'est de pouvoir travailler sans douleur mais tous en connaissant et maîtrisant les techniques anesthésiques



Voire aussi :

I . Anesthésie du maxillaire supérieur.

1 . Technique d'Anesthésie du Bloc nasopalatin.

2 . Anesthésie du Bloc sous-orbitaire.

3 .
Technique d'anesthésie des prémolaire superieur.

4 .
Technique d'anesthésie des molaires superieurs.


II . Anesthésie du maxillaire inférieur.

1 . Technique d'anesthésie des Incisives et canines.

2 . Technique d'anesthésie des prémolaires inférieur.

3 . Technique d'anesthésie des molaires inférieur.

4 . Technique d'anesthésie du bloc mandibulaire : Anesthésie tronculaire, la methode indercte.

5 . Technique d'anesthésie du bloc mandibulaire : anesthésie tronculaire, Technique Gow-Gates

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