Un voyage humanitaire en Inde pour Geneviève Roy

Un beau soir, Geneviève Roy, effectue des recherches sur Internet. Elle tombe par hasard sur le site de Dentistes sans frontières. Le coup de cœur est immédiat : elle part en Inde le 18 décembre prochain pour trois semaines.
«Depuis toujours, je rêve de voyager en pays éloignés, mais le travail me ramène vite à la réalité et à mes préoccupations diverses, explique l’hygiéniste dentaire de 23 ans. Je m’étais donc conditionnée à réaliser mon rêve seulement à ma retraite.»
Un voyage humanitaire en Inde pour Geneviève Roy
Geneviève Roy s’envole vers l’Inde le 18 décembre prochain.
Un voyage humanitaire en Inde pour Geneviève Roy
Un beau soir, Geneviève Roy, effectue
Lorsqu’elle a aperçu le site, elle s’est renseignée immédiatement. «Il restait une place, j’ai sauté à pieds joints», raconte-t-elle.

Mme Roy travaille comme hygiéniste dentaire à la clinique dentaire de Saint-André-Avellin deux jours par semaine. Le reste de son temps, elle le consacre à son entreprise de Marketing et Communications du nom de Les Studios Xplore¬ établi dans la région Chénéville.

«Ce voyage représente pour moi la chance d’une vie de réaliser mon rêve le plus cher, c’est-à-dire affilier mes compétences professionnelles à mon cheminement personnel, mentionne-t-elle.

Je compte peaufiner mes techniques dentaires et créer un documentaire photographique sur mon expérience humanitaire.»

Ce périple dans le temps des fêtes devenait donc le moment idéal. «C’est la période la moins occupée au travail, précise-t-elle. Je ne pouvais donc pas manquer cette chance.»

Au point de vue dentaire, Mme Roy, apprendra surement. «Une seule chaise sera disponible en Inde. Il faudra donc se débrouiller avec les moyens du bord pour traiter les patients.»

Mme Roy apprécie surtout le côté humain de son travail. Cependant, elle fera face à un obstacle de taille en Inde : la langue. «Nous traiterons principalement des enfants tibétains. Un traducteur m’accompagnera, mais je dois lui parler anglais. Je ne maîtrise pas cette langue parfaitement, alors ça m’inquiète un peu. »

Elle devra également passer tout le voyage avec un groupe de sept personnes. «Nous serons une équipe composée de trois dentistes, deux hygiénistes dentaires, un pédiatre et une infirmière provenant des quatre coins du Québec», explique-t-elle.

Évidemment, elle ne connaît pas encore ses acolytes. Elle sait, par contre, qu’elle sera la plus jeune du groupe. La moyenne d’âge des participants se situe entre 50 et 60 ans.

Elle sait également que le voyage apportera son lot de surprise. «Le voyage en avion pour se rendre est d’une durée de 24 heures, ensuite, nous devons prendre un véhicule pendant huit heures pour nous rendre à destination», indique-t-elle.

L’eau chaude n’est pas accessible et l’électricité manque souvent à l’appel, «Nous devrons nous promener avec des lampes frontales.»

Malgré tout, Mme Roy a très hâte de venir en aide à ces gens. «La douleur dentaire est l’une des plus difficiles à endurer. Dans ce pays, aucun service n’est dispensé sauf dans les grandes villes riches. J’espère pouvoir au moins leur apporter un peu de réconfort.»

Un suivi est effectué par Dentistes sans frontières. «On forme des gens sur place pour donner les soins de base, et un groupe y retournera l’an prochain», précise Mme Roy.

Une semaine de tourisme est aussi prévue pour la jeune hygiéniste dentaire. «J’ai hâte de découvrir leur culture, mais j’appréhende un peu mon retour, j’ai l’impression que ce sera difficile de reprendre l’horaire du travail.»

Le groupe de Mme Roy désire traiter 400 patients pendant leur séjour. Ils doivent donc amener avec eux du matériel dentaire comme les gants, le dentifrice et les instruments.

Pour cette raison, l’organisme Dentiste sans frontières accepte les dons. Pour ce faire, il suffit de visiter le site Internet : www.dentistessansfrontieres.ca

source : info7.com