Introduction:
Cette étude avait pour but d’évaluer et de comparer
le potentiel de cicatrisation de la muqueuse buccale après utilisation
de deux bains de bouche, l’un à 0,10 % de chlorhexidine (CHIX)
contenant de l’alcool, l’autre sans alcool à 0,12 % de chlorhexidine.
Matériel et méthode:
À l’aide d’un modèle de muqueuse buccale
humaine maintenue en survie, il a été possible de réaliser une évaluation
immunohistochimique du potentiel mitotique des cellules
épithéliales et une évaluation biochimique de la capacité de synthèse
du collagène par les fibroblastes de la muqueuse gingivale.
Résultats:
Ils ont montré qu’un bain de bouche à 0,10 % de chlorhexidine
contenant de l’alcool (Eludril®) n’altérait pas le potentiel
de prolifération épithéliale et de synthèse du collagène au niveau du
chorion de la gencive maintenue en survie. Pour chacun des paramètres,
une différence significative entre les deux bains de bouche a été
mise en évidence. Elle est en faveur du bain de bouche alcoolisé.
Discussion. La présence d’alcool dans un bain de bouche à base
de CHX à 0,10 % n’est pas néfaste à la cicatrisation. Au contraire,
elle la stimule. L’association alcool-CHX est bien supérieure, pour
la cicatrisation, à la CHX seule qui ne montre pas de différence significative
avec le témoin.
Cette étude avait pour but d’évaluer et de comparer
le potentiel de cicatrisation de la muqueuse buccale après utilisation
de deux bains de bouche, l’un à 0,10 % de chlorhexidine (CHIX)
contenant de l’alcool, l’autre sans alcool à 0,12 % de chlorhexidine.
Matériel et méthode:
À l’aide d’un modèle de muqueuse buccalehumaine maintenue en survie, il a été possible de réaliser une évaluation
immunohistochimique du potentiel mitotique des cellules
épithéliales et une évaluation biochimique de la capacité de synthèse
du collagène par les fibroblastes de la muqueuse gingivale.
Résultats:
Ils ont montré qu’un bain de bouche à 0,10 % de chlorhexidine
contenant de l’alcool (Eludril®) n’altérait pas le potentiel
de prolifération épithéliale et de synthèse du collagène au niveau du
chorion de la gencive maintenue en survie. Pour chacun des paramètres,
une différence significative entre les deux bains de bouche a été
mise en évidence. Elle est en faveur du bain de bouche alcoolisé.
Discussion. La présence d’alcool dans un bain de bouche à base
de CHX à 0,10 % n’est pas néfaste à la cicatrisation. Au contraire,
elle la stimule. L’association alcool-CHX est bien supérieure, pour
la cicatrisation, à la CHX seule qui ne montre pas de différence significative
avec le témoin.