Les questions les plus posées par les candidats aux implants dentaires

  • Le traitement est-il douloureux ?
NON. Pendant l’intervention chirurgicale, l’anesthésie locale employée élimine toute sensibilité et tout risque de douleur. Les quelques jours qui suivent peuvent montrer une légère gêne locale mais le chirurgien dentiste vous accompagne en prescrivant les médicaments appropriés et en recommandant des applications de glace sur la zone opérée. Le patient peut reprendre très rapidement ses activités professionnelles
  • Combien le traitement coûte-t-il ?
Le coût est fonction de la complexité du cas, du nombre et du type d’implants posés, du type de prothèse, de la compétence et de la notoriété du praticien, du plateau technique mis à disposition. Il ne peut donc être donné de prix sans étude précise préalable. Le chirurgien dentiste en charge du traitement doit fournir toutes les informations utiles pour éclairer le patient, ainsi q’un devis détaillé et complet. Les étapes chirurgicales et prothétiques doivent être spécifiées, surtout si 2 praticiens participent au traitement. La chirurgie implantaire est un acte hors nomenclature de la sécurité sociale et donc non pris en charge. La prothèse implantaire est prise en charge au titre d’un appareil amovible, et non de couronnes ou bridges fixes. C’est donc le patient qui assure la quasi totalité des frais. Il a par contre le libre choix de son praticien.
Comment comparer les propositions présentées par plusieurs praticiens ?
Plutôt que de consulter plusieurs praticiens, il nous semble plus pertinent de bien en choisir un et de se renseigner dans la collectivité sur les réputations des uns et des autres, auprès du Conseil Départemental de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes, auprès d’autres professionnels de santé (votre chirurgien dentiste, votre médecin, votre pharmacien par exemple). Mais le fait de consulter plusieurs praticiens ne facilite pas toujours le choix du patient. Tout au plus compare-t-il des coûts, mais quid des prestations. Sous le même nom « implant dentaire » existe des produits très différents tant en qualité qu’en efficacité. Les techniques mises en œuvre peuvent être aussi très différentes suivant la compétence et la formation du praticien (nombre d’interventions, apport osseux ou gingival, etc.). Le plateau technique (cabinet simple ou bloc opératoire) est aussi un élément à prendre en considération.
  • Et se faire traiter à l’étranger ?
Penser que la santé ne s’appréhende pas comme un simple bien de consommation. Il faut la suivre tout au long de sa vie et se donner les meilleures chances sur le long terme. Outre la compétence de ceux qui proposent ces traitements « exotiques » et qui sont bien sûr toujours présentés comme des spécialistes, nous vous conseillons de veiller tout particulièrement aux conditions d’hygiène et d’aseptie mises en œuvre, à l’accompagnement humain et psychologique proposé, au suivi à court, moyen et long terme. Les matériaux employés sont-ils conformes aux données de la Science ? Tous les patients qui débarquent sont-ils traités ou chaque cas est-il étudié pour déterminer l’intérêt ou non de ce type de traitement ? Qui prend en charge les complications éventuelles ? Qui les financent ? Quels sont les recours ? Voilà quelques questions à se poser avant de confondre vacances et santé.
  • Comment les implants peuvent stabiliser un appareil amovible total ?
Des boutons pressions sont installés sur 2 à 4 implants avec une contrepartie dans l’appareil ce qui permet de le maintenir. Il est ainsi plus stable et cela évite le recours à de la colle. Il ne s’agit cependant pas d’un bridge fixe, mais d’un appareil amélioré dans sa tenue en bouche.
  • A quel âge peut-on envisager la pose d’un implant ?
Pour les plus jeunes (cas d’agénésie par exemple) le traitement par implant dentaire ne peut commencer que chez des patients ayant terminé leur croissance et leur maturation osseuse.
Pour les moins jeunes, l’âge n’est pas un obstacle au traitement implantaire. Ce n’est pas une affaire d’âge, mais une affaire d’os des mâchoires.
  • A qui confier son traitement implantaire ?
Tout chirurgien dentiste peut théoriquement prendre en charge un traitement implantaire. Il n’existe pas de spécialité implantologie reconnue par le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes. Cependant les praticiens compétents ont suivi une formation spécifique à l’implantologie comme des Diplômes Universitaires d’Implantologie. L’expérience clinique est évidemment un élément à prendre en compte, de même que la qualité de la relation qu’un patient doit nouer avec un professionnel de santé pour se confier à lui avec les meilleures chances de succès. Diverses associations de formation continue regroupent des chirurgiens dentistes impliqués en implantologie (comme l’AFI, association française d’implantologie).
  • Qu’est-ce que le consentement éclairé ?
Il s’agit d’un document médico-légal c’est-à-dire un document obligatoire et imposé par les autorités sanitaires françaises et européennes pour s’assurer que chaque patient a reçu une information claire, complète et loyale sur le traitement envisagé.
Il contient les informations essentielles dont le patient doit avoir connaissance avant de s’engager dans un traitement implantaire.
Il doit être signé par le patient en 2 exemplaires, dont un lui est remis et qu’il doit conserver, l’autre étant conservé dans le dossier médical du praticien.
Il est le prolongement écrit des informations délivrées par le praticien à son patient lors de la ou des consultations ayant précédé le traitement.