Le cabinet du futur : niveau 4 de l’exposition du Congrès de l’ADF 2014

source: www.dental-tribune.com

PARIS, France : C’est lors du premier comité d’organisation du Congrès 2014, qu´est née l’idée d’organiser, au sein de l’exposition, une animation sur le cabinet du futur. Il est apparu que, même en sollicitant les exposants proposant les matériels les plus « high tech », l´équipe de l´ADF pourrait au mieux réaliser un cabinet ultra moderne d’aujourd’hui. Elle a donc envisagé d’avoir recours à la technologie pour organiser pour les visiteurs une exploration virtuelle de ce qui pourrait être le cabinet de demain, voire d’après-demain. Ce faisant, l´équipe s´affranchissait des contraintes « matérielles » et pouvait anticiper ce que sera, demain, l’intégration de technologies de pointe actuelle et imaginer une évolution possible de la profession dentaire grâce aux nouvelles technologies.
 



La technologie retenue est un système d’immersion virtuelle dans un univers totalement fabriqué appelé Occulus Rift. L’immersion dure 3 minutes : le visiteur s’installe sur une chaise, met les lunettes et il est ensuite guidé dans un couloir qui lui fera découvrir les différentes pièces du cabinet virtuel. Dans chaque pièce, il pourra voir soit des animations interactives, soit des « pastilles » qui s’ouvriront pour signaler telle ou telle technologie. Technologies qui seront expliquées à la sortie sur des écrans tactiles.
 
Le cabinet
Il sera constitué d’un accueil, d’une salle d’attente, puis d’une salle d’imagerie, d’une salle de prophylaxie. Après un sas, on passe dans la salle de soins, puis vers le bloc opératoire, et on repasse un sas avant de découvrir la salle de repos et enfin la salle de stérilisation.

L’accueil
Il permet au patient de s’identifier, on lui confirme son rendez-vous et on l’invite à passer dans la salle d’attente. La fiche du patient est sortie, elle reprend ses renseignements administratifs, ses gouts et sa fiche clinique qui n’est accessible qu’aux soignants.

La salle d’attente
Le patient s’installe dans un fauteuil d’isolement qui lui permettra d’avoir accès à des contenus administratifs (devis, calcul mutuelle) ou ludiques (musique film ou internet).

La salle d’imagerie
Elle permettra un bilan radiologique complet de la sphère oro-faciale du patient avec reconstitution 3D et différentiation des structures dures et molles. Un scanner facial permettra également de prévisualiser les reconstructions esthétiques proposées au patient. Nous y trouverons également les unités de fabrication prothétiques : imprimante 3D ou unité d’usinage.

La salle de soins
Réalisée en matériaux antibactériens le praticien y trouvera tout ce qui est nécessaire pour informer le patient et le traiter dans de bonnes conditions. Il aura accès aux images enregistrées dans la salle précédente, et pourra ainsi visualiser le travail à venir. La salle de stérilisation aura fait parvenir le plateau correspondant aux soins programmés pour le rendez-vous dès l’enregistrement du patient à l’accueil .Le praticien pourra contrôler le bon déroulement de son soin grâce à des capteurs livrant leurs indications sur des google glass.

Le bloc opératoire 
Après passage dans un sas, le patient est installé pour subir une intervention. Toute l’intervention sera filmée et enregistrée ainsi que les capteurs mesurant la pression, la vitesse de rotation et les éventuels échauffements des instruments lors de l’intervention. Le guide chirurgical sera remplacé par une reconstitution 3D avec guides lasers, pour s’assurer des axes de travail lors de l’intervention.

La salle de repos
On passe devant pour signifier que le patient est pris en charge.

La salle de biologie prophylaxie
Elle permettra bien sur l’enseignement de l’hygiène grâce à la brosse à dents et au miroir connecté. Le praticien aura aussi la possibilité de suivre son patient à distance et de faire un coaching connecté à distance du patient. Elle permettra également de réaliser le métagénome génétique des bactéries par une analyse salivaire. Cela nous permettra de donner une orientation encore plus médicale à notre profession et à adapter nos thérapeutiques aux particularités biologiques du patient.

La salle de stérilisation
Le tri du plateau « sale » se fait automatiquement, le consommable et l’organique sont éliminés, le reste part vers la stérilisation, qui se fait automatiquement par robot après tri. Enfin, on sort les plateaux prêts à l’emploi, adaptés au programme de soin du patient suivant. Le plateau part seul vers la salle de soin.

Fin de la visite et retour en 2014 au Congrès de l’ADF !